Edito
Le vinyle reste un cas à part dans l’histoire de la reproduction musicale. Donné pour mort à l’avènement du CD, il ne sera resté «dans les choux», si l’on ose dire, qu’assez peu de temps. Les bacs de vinyles des disquaires, enlevés progressivement au début des années 1990, ont été réinstallés moins de 20 ans plus tard, alors que l’espace consacré aux CD diminue de plus en plus. Aujourd’hui, même un supermarché de province (on parle en connaissance de cause) possède son rayon vinyles, comme dans les années 80, alors que la quantité de CD est réduite à la portion congrue quand elle n’est pas, tout bonnement, inexistante. Bref, rien n’a eu la peau du format, même pas la musique numérique ou le streaming. Que faut-il en déduire ? Que…