L’ULTRADÉPENDANCE AUX PUCES
Il a suffi d’un virus voyageur, d’un coup de froid sur le Texas et d’un épisode de sécheresse à Taïwan pour que la planète se découvre définitivement accro aux puces. Un réveil brutal. Si les consommateurs ont l’habitude de composer avec des tensions sur les livraisons des PC ou des consoles de dernière génération, faute de composants disponibles en nombre suffsant, la pénurie affecte cette fois des pans entiers de l’économie. Et des secteurs que l’on n’imaginait pas forcément dépendants aux semi-conducteurs, à l’image de l’industrie automobile. Renault, Stellantis ou Ford ont ainsi dû suspendre ou réduire l’activité de plusieurs usines en raison du manque de pièces détachées indispensables aux systèmes électroniques embarqués. Il ne suffra pas que les chaînes de production de TSMC, Intel et Samsung tournent de nouveau…