Edito
39 ans, c’est trop tard #JamaisTropTard J’imagine que vous avez parfois peur dans les rues de votre ville, la nuit. Que vous ne le voudriez pas, mais que des pas ou une ombre peuvent vous faire sursauter. Nous savons que nous pouvons être des proies. Quand on pense «viol», on pense agression physique, violente, soudaine, de la part d’un inconnu. C’est ce funeste hasard que nous craignons. Un danger extérieur . Ce que l’on oublie ou que l’on ne sait pas, c’est que le viol est souvent une affaire de famille. Un père, un oncle, un mari, un frère, un cousin, une belle-mère. Des petites filles et des petits garçons, des femmes sont violés dans le silence assourdissant de leur maison. Selon le Conseil de l’Europe, un enfant sur cinq…