#IndifferenceZero
Antoine C. a une fille de 17 ans, une amoureuse et travaille avec des femmes. Il nous a envoyé un mail un dimanche de juillet pour nous dire qu’il en avait marre qu’elles soient des proies possibles dans la rue, le métro et qu’il se sentait à des années-lumière des hommes harceleurs-agresseurs. Que beaucoup d’hommes étaient comme lui. La très grande majorité, en fait. Qu’avec cette conscience, un espace public solidaire pouvait être possible, qu’il fallait au moins essayer. Cette voix d’homme nous a beaucoup touchées, nous a semblé si juste, limpide. Constructive. Quand nous avons réfléchi à un dossier sur la condition archaïque des femmes dans la rue, nous voulions frapper fort: nous avons rencontré un soir Jean-Luc Bravi, président de l’agence DDB°, qui n’a pas hésité un seul…