Marie Claire - France No. 792

La piscine gonflable J’ai cherché et retrouvé ma photo de piscine gonflable (sujet page 94). Elle a dû être prise en 1977 ou 1978 sur la pelouse de l’hôpital Sainte-Anne, où je vivais avec mon père, psychiatre, ma mère et mon frère, dans un appartement de fonction. La piscine était toute petite, ronde et jaune, entourée par une grande pelouse où marchaient et s’ennuyaient des malades. Nous y jouions, mon frère et moi, dans un fond d’eau, avec des arrosoirs et des jouets en plastique. Je me souviens de Nono, un grand homme noir long et maigre, ses cheveux blancs et sa barbe blanche. Il portait un long gilet, me semble-t-il. Il adorait mon frère, le soulevait haut dans le ciel. Je ne me souviens pas des sensations dans cette piscine,…

Nick Hudson, photographe Nous devons à ce photographe la couverture et la série de mode réalisée en Espagne avec la top Constance Jablonski. D’où venez-vous ? De Sydney, en Australie. Je vis désormais à New York. Ce qui vous a le plus marqué pendant ces prises de vue ? La beauté sublime des paysages hors de Madrid. Votre plus grande émotion professionnelle ? Mon premier travail pour Marie Claire : un shooting de Laetitia Casta en Camargue. Une expérience aussi merveilleuse qu’inoubliable, et ce à tous les niveaux. Un mot pour vous définir. Curieux. Isabelle Feliu, illustratrice Elle met chaque mois en beauté notre page horoscope. Cette fois-ci, Isabelle Feliu s’est emparée de nos prévisions estivales. D’où venez-vous ? De Québec. J’ai vécu quelques années à Montréal et je vis aujourd’hui à Oslo, en Norvège. Que retiendrez-vous de la…

«Cette image évoque parfaitement ma vision de Marie Claire, un magazine incarnant à la fois la femme et toutes les femmes. Ici, Marie Claire se scinde en deux. Marie, à mes yeux la première femme, entraîne à sa suite Claire dans une sarabande des sens, une cavalcade vers les flots, la lumière solaire, le bonheur d’être au monde dans un dépouillement voluptueux. Marie et Claire avancent ainsi, nues et heureuses, hors des conventions et des vieux habits d’un monde finissant.» Paul Rousteau Il a étudié l’art en Belgique et en Suisse. A 32 ans, il se partage entre presse et projets artistiques. En 2017, le photographe français est l’un des dix talents internationaux montrés à Hyères. Il est soutenu par la Galerie du Jour – Agnès B., qui lui a consacré…

Je déteste faire de la peine. Ça ne sert à rien. Je ne suis pas quelqu’un de haineux, aigri ni jaloux. «Je peux être méchant dans mes écrits, mais pas dans la vie. Chez moi, la gentillesse est venue avec le temps. Je me suis rendu compte que nous avons tout à gagner en étant sympas. En revanche, je déteste la fausse gentillesse, cette mièvrerie sucrée et affectée, le côté cauteleux inutilement diplomate. J’aime la gentillesse saine et claire, voire sèche. Avec la gentillesse, on obtient à peu près ce qu’on veut. Dans un film des années 30, Avec le sourire, Maurice Chevalier campe un escroc souriant totalement immoral qui obtient tout ce qu’il veut avec son naturel avenant. Je ne dis pas que c’est qu’il faut faire, mais on a…

La piscine gonflable J’ai cherché et retrouvé ma photo de piscine gonflable (sujet page 94). Elle a dû être prise en 1977 ou 1978 sur la pelouse de l’hôpital Sainte-Anne, où je vivais avec mon père, psychiatre, ma mère et mon frère, dans un appartement de fonction. La piscine était toute petite, ronde et jaune, entourée par une grande pelouse où marchaient et s’ennuyaient des malades. Nous y jouions, mon frère et moi, dans un fond d’eau, avec des arrosoirs et des jouets en plastique. Je me souviens de Nono, un grand homme noir long et maigre, ses cheveux blancs et sa barbe blanche. Il portait un long gilet, me semble-t-il. Il adorait mon frère, le soulevait haut dans le ciel. Je ne me souviens pas des sensations dans cette…