Édito
Ce n’est pas de l’amour fou Page 42: sur des photos banales, ces visages de femmes me heurtent. Marie-Alice Dibon regarde droit dans les yeux avec confiance. Ghylaine Bouchait a une bouche en forme de coeur. L’une a été étouffée, tuée et jetée dans une valise par son compagnon, l’autre brûlée vive dans son salon. Elles sont mortes. Je regarde encore les photos rassemblées par notre journaliste Catherine Durand, c’est difficile à croire. Marie-Alice Dibon était docteure en pharmacie, Ghylaine Bouchait, vendeuse dans une boulangerie. Comme Savannah Torrenti, Christelle Le Fell et Hélène Kahn, elles sont tombées amoureuses et sous l’emprise d’un homme qui a fini par les tuer. Souvent dans ces dossiers, une phrase revient parmi l’entourage: «Ça va mal finir.» Mais qui pouvait réellement imaginer la mort? Ces maris,…