Marie Claire - France Octobre 2016

Vous avez entre les mains le huitième numéro de Marie Claire nouvelle ère. Qui dit nouvelle ère dit aussi nouvelles personnes pour la dessiner. Parmi elles, Philippine Chaumont, jeune fille en fleur. Elle est arrivée à la rédaction à 25 ans et la quitte à 26, pour s’envoler. J’ai eu du chagrin lorsqu’elle me l’a annoncé, mais je n’ai pas été surprise: je savais qu’elle avait besoin de se confronter au monde en son nom. Philippine fera à tout jamais partie de Marie Claire saison 1 : la quête de la nouvelle maquette, les nocturnes sushis saumon, le doute, la joie, la première silhouette des pages «Tendances» qu’elle a inventée, son talent inouï pour les fonds de la page «Edito», sa composition des séries de mode, la venue au monde…

Tim Enthoven Illustrateur Ce trentenaire n’a pas attendu d’achever, cette année, sa maîtrise de beaux-arts à l’Université Yale pour se faire connaître. Tim Enthoven est fréquemment sollicité par des titres aussi prestigieux que The New York Times, The New Yorker, Le Monde, Die Zeit… Il a publié (en néerlandais) The Tiny Tim, the early years of Tim Enthoven, 1994–2003 et la bande dessinée Binnenskamers, et de nombreux prix de graphisme ont récompensé son travail. Pour Marie Claire, il a illustré avec finesse notre enquête sur le rôle positif de l’échec. Prudence Dudan Illustratrice Se partageant entre Paris et New York, Prudence Dudan exerce depuis 2011 en tant qu’illustratrice et designeuse graphique indépendante. Une année de résidence au Center for Book Arts, à Manhattan, lui inspire une série de collages (www.…

1. Fin du shooting avec Eva Herzigova, à Londres, devant le parc. Ses jambes! 2. Un ciel d’été à Paris, le plaisir de souffler. 3. Lilya Turki, notre directrice de l’image, voulait mêler de vraies fleurs aux imprimés, pour notre série mode Les fleurs affleurent. Sa préférée? L’allium. 4. Lorsqu’il a été question d’une série sur l’imprimé fleuri, justement, joie à la rédaction. Sébastien Cambos, notre rédacteur en chef adjoint mode, a donc revêtu de fleurs la mannequin Paula Galecka, sous l’objectif d’Erik von Frankenberg. 5. Axelle Cornaille, notre rédactrice mode, sur le shooting d’Eva Herzigova. L’appui rieur d’Anne-Sophie Thomas, notre rédactrice en chef mode. 6. Les chaussures blanches, base calme et nuageuse de la série fleurie. 7. Soko, dont on retrouve l’interview p. 95. Un choc des cultures entre…

De : Inès Date : 5 août 2016 A : cdurand@gmc.tm.fr Objet : Figures inspirantes L’intensité de votre grand reportage «La femme qui compte » (MC n° 769, septembre 2016) m’a remuée. « La petite divorcée », « la mère guerrière », « l’écrivaine sentimentale »… toutes des femmes de combat et d’espoir qui n’ont pas voulu rester simples spectatrices de leur vie. Ces anonymes qui forcent le respect résonnent en moi comme des figures inspirantes. J’ai le sentiment qu’elles me disent: «Tu as toujours la possibilité d’agir, de défier l’environnement dans lequel tu vis. » Un message indispensable aujourd’hui. De : Véronique Date : 4 août 2016 A : cdurand@gmc.tm.fr Objet : Ma rupture avec Madonna Je me suis jetée sur votre story «Madonna fin de partie?» (MC n°…

JoeyStarr Chanteur La gourmandise, pour moi, c’est un peu l’excès. Quand je vois une vache, j’ai faim, par exemple. C’est ça la gourmandise, pour moi. C’est quelque chose qui se passe à l’intérieur, une sorte de chimie qui s’opère. La nourriture ça me rend dingue, c’est-à-dire que je mange toute la journée. Dès que je vois quelque chose, je tourne autour, d’abord. J’adore ce moment, ces prémices… Et avec les femmes, c’est pareil: j’ai les yeux brillants. Je suis gourmand. A mort. Johanna Senyk Créatrice Si je n’avais pas fait de mode, j’aurais pu être cuisinière. C’est vraiment le truc qui m’éclate et pour lequel je prends un plaisir fou. Mais la gourmandise, n’est pas uniquement un rapport aux sens, quelque chose de directement lié au plaisir de la nourriture.…

Dans la périphérie de Kaboul, à l’ouest de la capitale afghane couleur gris poussière, un minibus hors d’âge déverse ses passagers sonnés. Premier débarqué, un vieillard cassé en deux arrange son turban de ses doigts noueux. Du grillage des burqas s’extirpent des visages aux traits tirés; des bras enserrent des enfants mal réveillés. Tous sont originaires du district de Ghazni, au centre du pays, où les offensives menées par les talibans jettent sur les routes des milliers de civils fuyant les violences. Principalement des Hazaras, cette ethnie de confession chiite, qui puise ses origines dans les invasions mongoles en Afghanistan, estimée à 15 % de la population. La petite gare routière offre un condensé glaçant de l’enfer du quotidien dans les zones tombées sous le joug des «étudiants en religion».…