L’absence de tout
Dans une grille de mots croisés, “absence de tout” en quatre lettres peut se référer à “trou”, “vide”, “rien”, “sans” ou “zéro”, par exemple. Mais rarement à “mort”. Si ce mot comporte bien quatre lettres, il ne correspond néanmoins pas au néant (qui fonctionne pour “absence de tout” en cinq lettres), ce que confirment en particulier les interprétations de la neuro-imagerie à l’instant du décès. C’est contre-intuitif, pourtant la neuroscience montre que ce moment est tout sauf une extinction cérébrale soudaine, mais plutôt un embrasement électrique en cascade (p. 10). Et ce n’est pas la seule découverte des chercheurs sur ce sujet en apparence insondable. Physiologie, modélisation, sciences humaines, etc. apportent des réponses au plus grand des mystères : pourquoi sommes-nous mortels ? Selon des biologistes, c’est probablement un prix…