CENT MILLE MILLIARDS D’ÉTOILES
Il y a quelque chose des Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau dans le ciel que les astronomes explorent, dans le silence de leurs observatoires plongés dans la nuit. Une simple variation, sur quelques mots, sur quelques astres, mais une variation infinie, ou presque. Planète, étoile, amas, nébuleuse, galaxie, et puis Univers et trou noir, sept mots suffisent pour évoquer le monde, pour raconter le ciel. Mais comme le recueil de Queneau, jamais personne ne viendra à bout du livre Univers. La gravitation, la fusion et la fission nucléaires, la lumière et le magnétisme, ces liants invisibles entre les atomes et les astres, la rime cosmique, pourrait-on dire, nous offrent cent mille milliards et plus, une infinité peut-être, de mondes, de paysages, de ciels, à contempler là-haut. C’est l’objectif…