À Dijon, l’ADN retrouvé
Voir la ville renouer avec son riche héritage vigneron, c’est formidable ! Il y a au moins trois motifs de jubilation dans l’ouverture ces jours-ci de la Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon. Le choix du lieu pour commencer. Ce sont les murs augustes des Hospices de Dijon, fondés en 1204 et devenus au fil des siècles l’hôpital général de la ville – accueillant des malades jusqu’en 2015 – qui ont été retenus. Voir une école de cuisine flambant neuve, deux restaurants, des caves bien remplies, un alléchant programme d’expositions gourmandes remplacer salles de garde, enfilades de lits et armoires à médicaments a quelque chose de rassérénant et même d’irrésistiblement optimiste en ces temps de morosité sanitaire. Plus qu’une rupture, on salue une continuité. Bien manger, boire juste restent…