#nouveautempo
Après quelques jours passés sur une dahabieh à regarder défiler les rives du Nil sans Wifi, ou presque, j’ai retrouvé une forme de sérénité. Lire un livre du début à la fin sans interruption, ne rien faire, contempler le vert des palmiers devant les champs de canne à sucre, sentir la brise, écouter le cliquetis des bouts et le claquement des voiles pendant les manoeuvres, se laisser écraser par la chaleur, siroter du karkadé à base de fleurs d’hibiscus séchées, bécoter mon mec, entendre au loin la sirène du train qui ressemble à s’y méprendre à un barrissement d’éléphant, sans WhatsApp, sans séries ni infos… ça donne du souffle. OK, que ce soit en Égypte ou dans un jardin, c’est le principe des vacances, mais celles-ci m’ont permis de mettre le…