ELLE France

La femme invisible a trouvé son antidote, c’est un livre ! Depuis la révolution #MeToo, les autrices abordent et dynamitent tous les sujets jusqu’ici tabous : le consentement, les règles, la violence… Après une vague de témoignages sur la face cachée de la maternité – si j’avais su, j’aurais pas conçu –, les quinquagénaires, ces « invisibles », comme les avait qualifiées Yann Moix, arrivent en librairie. « Et si les femmes avaient le droit de vieillir comme les hommes ? » (éd. L’Iconoclaste), interroge Amanda Castillo avec esprit et forte d’une enquête montrant à quel point, et depuis des siècles, la société a un problème avec notre âge. Vous êtes assise ? « Sur les sites de rencontre, le pic d‘attractivité des femmes à 18 ans, celui des hommes,…

ELLE. Pourquoi avoir écrit ce livre ? BÉNÉDICTE VIDAILLET. Je suis partie d’un constat simple : comment expliquer que, malgré les alertes répétées concernant le désastre écologique qui s’annonce, nous persistons collectivement à l’ignorer ? Cette absence de réaction pourrait-elle manifester notre obscur désir que cette catastrophe survienne ? Cette non-prise en compte d’un danger mortel ne peut qu’intéresser la psychanalyste que je suis. ELLE. Mais n’est-ce pas tout simplement parce que nous ne sommes pas assez informés ? B.V. L’idée revient souvent dans la bouche des militants écologistes, mais je ne la partage pas. Au contraire, il me semble que nous n’avons jamais été aussi informés. Et c’est cela qui me trouble. Alors même que nous possédons la connaissance de ce qui se passe, nous n’agissons pas. D’où mon désir d’examiner les…

POUR Miuccia Prada va-t-elle imposer la tendance « no pants » (sans pantalon) dans notre quotidien ? Pas la longue veste croisée pour une allure tout en jambes. Non, le no pants pur et dur : un look comme tombé du lit, séduisant et culotté, qui n’en finit plus de buzzer depuis le défilé Miu Miu à Paris, début mars. Mais le plus grand talent de la créatrice italienne, c’est de savoir ce que veulent les femmes : l’efficacité. Soit l’équation pull + culotte, une tenue facile et sexy à enfiler, déjà déclinée dans la rue par les tops Kendall Jenner, Bella Hadid ou Hailey Bieber, rappelant les plus belles heures du vieux Hollywood (hello Marilyn Monroe dans « Comment épouser un millionnaire » !). Résultat, le #nopants passionne TikTok, où…

« … Combien ai-je rencontré de femmes malades, dans ma pratique de médecin interniste, qui se sont vu rétorquer : “Les examens sont normaux, vous n’avez rien, c’est dans votre tête, vous êtes folle” ? En dehors du fait que ces répliques discréditent les maladies mentales, pourtant dignes de soins et de considération, elles condamnent à l’errance des femmes en souffrance. Jeanne était heureuse avec son amoureux comme dans son travail. Un matin de 2020, elle n’a plus réussi à parler, sa vue s’est troublée. Puis sont apparus des douleurs, des œdèmes diffus qui lui faisaient prendre 7 kilos en deux jours, déformant son joli visage. Jeanne a été hospitalisée, ses symptômes étaient si bizarres qu’elle a été envoyée en psychiatrie pour conversion hystérique. Trois mois d’enfer à crier ses…

Ā 94 ans, Elliott Erwitt, le vétéran de Magnum, aura tout photographié, sauf la guerre. Ses terrains de jeu de prédilection ? Les plages, les villes, les musées où l’œil de ce fils d’émigrés juifs russes né en France, qui a grandi en Italie, et qui partira pour les États-Unis en 1939, traque le décalé et l’insolite. Repéré par Capa et entré chez Magnum en 1953, il impose très vite sa patte, sa manière de photographier les célébrités comme les anonymes sans artifices : Marilyn en peignoir, le Che cigare à la main, Jackie Kennedy ébranlée derrière sa voilette à l’enterrement de son mari. Et aussi son amour des couples, des femmes, des enfants et des chiens, son humour malicieux mais jamais méchant. Un regard qu’il insuffle aussi dans ses…

Il a tout juste 22 ans et chuchote déjà à l’oreille de millions de fans, tombés sous le charme de son R’n’B torride, mâtiné de rap et de motifs orientaux. Un savoureux mélange qui vient sans nul doute de ses ascendances plurielles : né à Jérusalem, d’une mère franco-algérienne et d’un père serbo-palestinien, ce jeune homme à la mise de son temps – moustache fournie et marcel blanc – vit aujourd’hui en Californie après avoir grandi à Gaza puis à Amman, en Jordanie. Sans revendiquer ouvertement une dimension politique à sa musique, Marwan Abdelhamid, alias Saint Levant, tisse ses textes langoureusement explicites entre l’anglais, le français et l’arabe. Et ne fait pas mystère de vouloir œuvrer en faveur de la cause palestinienne, par le biais notamment de sa start-up d’aide…