Moto verte No 524

Victoire au Supermoto des Nations, triomphe en terre bleue aux ISDE avec le scratch en prime pour Larrieu, succès confirmé au MX des Nations, le 4e consécutif, n’en jetez plus, l’année 2017 aura une fois encore été flamboyante pour les troupes françaises, spécialement pour les as de la section off road. Une vraie fierté pour la FFM, le ministère des Sports et les mordus de moto. Les grincheux que nous sommes regretteront juste l’absence totale d’échos dans les « grands » médias nationaux. Pas d’images sur les chaînes à forte audience, pas une ligne ou presque dans notre seul et unique quotidien national… Il ne fait visiblement pas bon hisser haut les couleurs du sport moto en France vis-à-vis du grand public. La moto ne sent pas la chlorophylle et…

Stefan, tu portes encore la chemise Suzuki. Tu es donc encore rattaché à la marque ? « Les gens doivent penser que j’en veux à Suzuki, mais ce n’est pas le cas. Je continue à remercier la marque de m’avoir donné l’opportunité de réaliser ce projet durant ces deux dernières années. Leur décision d’arrêter si vite est dure à accepter, mais je dois la respecter. Suzuki reste la marque avec laquelle j’ai décroché mon premier titre de champion du monde et ça, on ne pourra jamais l’effacer. Je garderai donc toujours un lien particulier avec eux et je n’ai pas de ressenti négatif à l’égard de Suzuki. » Peux-tu revenir sur la façon dont tu t’es retrouvé à la tête de ce team officiel en GP ? « J’ai commencé à parler avec…

La situation économique du MXGP… « Au niveau du MX2, une rupture s’est opérée ces derniers mois. Certains bons teams ont stoppé leurs investissements dans ce championnat. En MXGP, ça fonctionne encore plutôt bien. On y trouve les meilleurs pilotes. Mais avec la limite d’âge du MX2, certains pilotes sont obligés de monter en 450. Et il y a tellement de bons pilotes en MXGP qu’il n’y a aujourd’hui plus assez de guidons pour tout le monde. Cette limite d’âge a été une bonne chose pour donner de la valeur à la classe MXGP mais j’ai l’impression qu’il va falloir reconsidérer cela dans les années à venir. Et puis vingt GP, c’est beaucoup, surtout avec de plus en plus d’overseas qui coûtent très cher et qui représentent une très grosse partie…

TC222 EN PISTE Avec un 9e titre mondial dans la musette, difficile de refuser quoi que ce soit à Antonio Cairoli. Alors quand on dispose de sponsors aussi puissants que bien implantés dans les sports mécaniques, on en profite. Après avoir essayé la F1 Red Bull, TC222 a enchaîné les tours de piste en Italie au guidon de la motoGP du team officiel KTM. Pas de quoi affoler les compteurs et les chronos, JMB n’a pas de soucis à se faire, mais un moment de plaisir pur! 250 KX « USINE » VILLOPOTO Sorti de sa retraite pour la Red Bull Straight Rhythm, Ryan Villopoto a demandé à Mitch Payton, le boss de Pro Circuit, de refaire à neuf sa KX 250 usine 2011 ex-James Stewart. Le Français Jon Primo, aidé d’Antoine Guillot,…

SUPER MX MAG Un magazine, un double poster géant dédicacé par Livia Lancelot, Gautier Paulin, Romain Febvre et Christophe Charlier ainsi qu’un DVD d’1 h 30 consacré à la carrière de notre double championne du monde de motocross, rien que ça! Un MX Mag triplement à ne pas louper. En prime, une interview inédite de Marvin Musquin après son « casse » de Las Vegas ou encore dix ans de GP racontés par Gautier Paulin. LE SONDAGE MV.COM Quel est votre avis sur les motos électriques ? Je déteste, vive le 2T : 44,52 % C’est l’avenir, j’y crois : 37,38 % Je doute que cela soit une bonne chose : 14,36 % Ça ne marchera jamais, dommage…: 3,74 % Des opinions contrastées qui témoignent d’une transition pas facile à opérer, non ? FERRY MADA Nos amis Réunionnais (Éric…

“Je n’ai plus envie de faire le Mondial.” Évincé de chez Beta, blessure… Johnny Aubert vient de vivre une saison particulièrement galère. Mais notre double world champ’ ne voulait pas en rester là, il vient de signer chez Gas Gas et nous en dit un peu plus. T’attendais-tu à revenir, à trouver un contrat en enduro ? « C’est vrai, j’ai connu une saison difficile avec notamment ma blessure. J’ai bien galéré avec mon épaule et c’était difficile de discuter contrat avec les marques sans savoir quand j’allais pouvoir revenir. Ça a traîné, traîné… Je n’arrivais pas à avoir de bonnes sensations, j’avais toujours mal, c’était un peu galère. Et puis finalement quand je n’ai plus eu mal, j’ai eu cette offre de Gas Gas qui est tombée au bon moment et c’est…