NE JETONS PAS LE CYBERBÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN
On ne va pas se mentir. Le développement des nouvelles technologies, comme toute activité d’origine humaine, n’est pas sans conséquences pour l’environnement. D’ailleurs, même si elle peut sembler a priori moins évidente que d’autres formes de pollutions, la pollution numérique est aujourd’hui avérée. Et quantifiée. Pour preuve, entre autres, une récente étude publiée dans la revue scientifique Patterns (1). On y lit que les technologies de l’information et des communications génèrent de 2,1 % à 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Des chiffres qui corroborent, à quelques décimales près, ceux de The Shift Project. Ce groupe de réflexion français sur la transition énergétique avance, lui, que le numérique émet 4 % des gaz à effet de serre – soit 1,5 fois plus que le transport…