ĒDITO
« Le coronavirus démode l’idée même de mode », écrivait à la rentrée l’éditorialiste du « Guardian » Rachel Cooke*. Ajoutant: « La mode telle que nous l’avons connue récemment est morte. Plus de défilés flamboyants et polluants. Plus de collections inutiles. » De fait, une transformation est en cours, confirmée par la remise en question immédiate et radicale du secteur. De lettres ouvertes en manifestes, de collections éco-responsables en défilés virtuels, on a déjà vu surgir nombre d’engagements et même de changements. Avec, pour bonne résolution, l’idée de produire moins mais mieux, de penser autrement une industrie qui fait vivre des dizaines de millions de personnes dans le monde, et de se reconnecter à des consommateurs dont le style de vie évolue. Alors, à quoi rime cette mode de…