ELLE France No 3965

GRÉGORY MONTEL est acteur. Révélé par la série « Dix pour cent », il est à l’affiche du drame romantique « Chère Léa », de Jérôme Bonnell avec Anaïs Demoustier. Il partage pour nous ses bonnes adresses. CLÉMENTINE GOLDSZAL est journaliste et critique littéraire. Quand elle ne lit pas, elle regarde des films, en particulier ceux avec Keanu Reeves. Pour les besoins du portrait de l’acteur, elle a donc revu « Matrix » et « Speed », « Point Break » et « Dracula », avec un plaisir sans pareil. NATACHA CALESTRÉMÉ est hypnothérapeute. Star du développement personnel, elle a vendu 300 000 exemplaires de son livre, « Les Clés de votre énergie » (Albin Michel). Nous l’avons rencontrée pour chercher à comprendre les raisons de son succès. SARAH CHICHE Sarah Chiche est écrivaine et psychanalyste. Auteure…

EN JUIN DERNIER, NOUS AVONS DEMANDÉ À LENA SITUATIONS de poser pour trois couvertures simultanées de ELLE. Ce que l’influenceuse aux 3 millions de followers sur Instagram nous avait dit de son rapport à son corps, du recul qu’elle avait réussi à acquérir vis-à-vis des haters qui la jugent sans arrêt nous avait laissé penser que ce mélange d’intelligence et de sang-froid, c’était ça, le bon mode d’emploi des réseaux : laisser dire et continuer à imaginer, à créer, à égayer les gens. Et pourtant, il y a quelques jours, Lena, 24 ans, a craqué et quitté Twitter, où plus d’un million de gens la suivent, après une avalanche de messages haineux et de menaces, certaines personnes s’étant même rendues jusque chez sa mère pour l’insulter. Les raisons de la…

“En 2007, ELLE m’a demandé de piocher parmi les jeunes talents de la pâtisserie française. Claire Damon, Christophe Michalak et Sébastien Gaudard, entre autres, proposaient des choses qui ne ressemblaient à rien de ce qu’on avait déjà vu. Une tarte crémée au thé matcha, un saint-honoré infusé à la violette, un suprême fourré à la mûre et au chocolat : c’était beau, généreux, inattendu, plein de fantaisie… Un vrai coup de fouet sur la pâtisserie. Ils ont fait évoluer notre métier et, quinze ans après, chacune de ces recettes est devenue un classique. Car, quand un gâteau est bon, il reste actuel, peu importe l’évolution des goûts. Ce que je verrais bien aujourd’hui sur une table de fête ? Le Cube au chocolat de Frédéric Cassel. S’il y a bien…

IL ÉTAIT UNE FOIS UNE PRINCESSE ENFERMÉE DANS UNE ÉTRANGEMÉLANCOLIE.Une princesse autour de laquelle bruissaient mille et une rumeurs. Et cette question d’actualité cruciale chez les accros de la couronne, depuis son retour raté à Monaco en novembre et son hospitalisation en catastrophe : fêtera-t-elle Noël avec ou sans Jacques et Gabriella, ses jumeaux de 7 ans? Il était une fois une princesse des temps modernes, dont l’appellation évoque la nuit des temps (« Son Altesse Sérénissime »), mais qui rompt parfois le silence ouaté via son compte Instagram aux 386 000 abonnés. C’est le conte de fées surréaliste de l’époque, alimenté depuis des mois par la communication hasardeuse d’un Palais attisant malgré lui rumeurs, pensées refoulées et fantasmes de la foule. Comme dans les contes, le désir d’émerveillement se…

ÉTRANGE FACE-À-FACE CE DIMANCHE 12 DÉCEMBRE. De l’émotion et des larmes. Sur la plus belle avenue du monde, Malalai, une jeune Afghane de 23 ans, a découvert son visage, offert aux passants, dans le cadre d’une exposition organisée par la Ville de Paris. Ce même visage qui faisait la couverture de votre magazine, il y a trois mois. Depuis notre reportage à Kaboul, la France a accordé l’asile à la jeune infirmière. Sur les Champs-Élysées, Malalai a observé son portrait, couvert d’un voile, pleuré son destin qui a basculé lorsque les talibans ont pris le contrôle de l’Afghanistan. Elle a souri, aussi, heureuse de se sentir en sécurité, enfin, soucieuse d’apprendre le français et de travailler au plus vite. « J’ai conscience de ma chance », se réjouit-elle. Pour elle,…

VOUS AVEZ COMMANDÈ UN POKE BOWL, UNE PIZZA, DES SUSHIS. « Votre livreur.euse va arriver », vous prévient Deliveroo dans un message envoyé sur votre portable. La plateforme de livraison à domicile est passée à l’écriture inclusive. Pourtant, il y a peu de chances que ce soit une femme qui sonne à votre porte. « Dans la rue, je n’ai jamais vu de livreuses », constate Marlène, 40 ans, coursière à vélo dans le sud de Paris depuis septembre. Elle pédale au moins 80 kilomètres par shift (tournée) et n’a toujours pas croisé une collègue. Symbole de l’ubérisation de l’économie, la livraison est un univers ultra-masculin. Selon une étude du bureau de recherche 6t menée dans le Nord-Est parisien, seulement 7,4 % des livreurs sont des livreuses. Les chiffres affichés par…