L'Officiel Paris

“J’ai fait de la mode parce que j’ai vu un lm qui s’appelle Falbalas, quand j’avais 13 ans, qui montre le monde de la culture, avec une couturière, une muse, sa muse, et tout – c’est une histoire d’amour, une histoire tragique –, mais c’est tellement bien, tellement bien pensé, le monde de la couture… que j’ai réalisé que je voulais faire ce métier.” La pensée de Jean-Paul Gaultier, qui a toujours été fasciné par le monde du cinéma au point d’avoir été le commissaire d’une exposition ad hoc (“CinéMode” à la Cinémathèque de Paris), a guidé la création de ce numéro spécial de L’OFFICIEL PARIS qui fait ses débuts à l’occasion de la 76e édition du Festival de Cannes. Un voyage à la découverte du cinéma sous toutes ses…

Depuis son arrivée chez Chloé en tant que directrice de la création pour le prêt-à-porter, la maroquinerie et les accessoires, Gabriela Hearst, qui souhaite valoriser la tradition plutôt que la tendance, réussit son pari. Son sac Penelope, inspiré des archives bijoux de la marque, est à la fois moderne, luxueux et pratique. Il existe en deux versions: frangée à bandoulière et minimale vintage. À travers lui, on retrouve l’importance des matières et ce luxe conscient chers à la designer (décorée par le British Fashion Council pour sa contribution au changement environnemental en 2020). Gigi Hadid et la danseuse Taliha Abdiel, shootées par la photographe Zoë Ghertner, l’immortalisent dans le désert des Mojaves en Californie.…

“Marc est le roi de la mode américaine. Il est également un maître de l’image et de l’expérimentation, et plus particulièrement du logo. Ici, il a conçu une collection Fendi – il ne s’agit pas d’une collaboration, mais plutôt d’une interprétation. On y trouve un sentiment de liberté, d’excès et de fun, pour lequel il a eu carte blanche.” C’est avec ces mots que Kim Jones, le directeur artistique des collections femme de la maison Fendi (qui avait été en charge des collections homme de Louis Vuitton à époque de Marc himself), nous présente cette fantastique collection. On y retrouve tous les ingrédients de la marque italienne et la magie du designer américain avec de l’oversized, du logo XXL, des gilets de sécurité miroir, des jupes parachutes, des capes en…

Ce cuir nappa antique à la texture irrégulière si particulière, celle d’une carapace créant un jeu d’ombre et de lumière, possède un aspect vieilli mêlant l’élégance à la décontraction, propre à l’uniforme Prada pour ce printemps-été. Une mode composée de chemises en popeline blanche, de tailoring en mohair léger, de tricots en cachemire et de nuisettes qui, par un jeu de vestiaire, rendent ce sac encore plus singulier. Dans ce genre de partitions, on peut dire que Prada est roi. La marque aime depuis toujours composer avec les attitudes et les apparences, s’inspirer de l’art et du cinéma, jouer autant la carte du maximalisme que du minimalisme pour toujours plus de contrastes.…

Née d’un père italien et d’une mère haïtienne, Stella Jean est une designer autodidacte dont le métissage est aussi un chemin de vie. Dès ses débuts, elle utilise ses racines pour guider ses collections. “J’ai fusionné des tissus wax, qui représentaient mes racines noires haïtiennes, aux chemises à rayures de mon père.” Depuis 2012, année de création de sa marque éponyme, la créatrice nous fait donc voyager dans le monde entier. Sa deuxième collaboration avec Desigual est un hymne à la couleur et aux imprimés, et reflète son engagement en faveur du développement durable. Comme la marque de Barcelone en témoigne, “Stella Jean s’est à nouveau plongée dans ses racines haïtiennes, qu’elle a fusionnées avec la Rome de son enfance, puis a joué avec les attributs qu’elle partage, en tant…

L’OFFICIEL: D’où venez-vous au Japon? TAKUYA WATANABE: De Sapporo, dans l’île de Hokkaido. L’O: Est-ce que la cuisine jouait un rôle important chez vous? TW: Oui, j’ai eu la chance de grandir dans un environnement incroyable, avec des produits exceptionnels, notamment des poissons frais puisque nous étions près de la mer. L’O: Quel est le premier goût dont vous vous souvenez? TW: Une fondue japonaise, avec des lamelles d’agneau, et des légumes frais du marché. L’O: Quand avez-vous commencé à travailler dans une cuisine professionnelle? TW: À 19 ans, dans un restaurant de Sapporo. L’O: Qui vous a le plus appris? TW: Un maître sushi dans un restaurant kaiseki (cuisine gastronomique japonaise, ndlr). L’O: Comment définiriez-vous le concept d’itamæ qui est au coeur de votre démarche? TW: Responsabilité, honneur et respect. L’O: Quel est l’aspect le plus difficile de votre travail au…