Quel modélisme pour demain ?
Aux débuts du vingtième siècle, le modélisme est essentiellement technique et s’inspire de la réalité, vise surtout à résoudre des problèmes de fonctionnement. Vers la fin de ce même siècle vient le modélisme d’atmosphère, prôné notamment dans Loco-Revue par Xavier Jacquet et Jacques Le Plat. Puis on a vu éclore l’hyperréalisme prôné par les adeptes du Proto et visant au strict respect de l’échelle, le « moins mais mieux » défendu dans ces colonnes, le totalement imaginaire, à la François Fontana… Et puis, voici dans ce numéro le « réaginaire ». Gilbert Gribi avec Sainte-Agnès (p. 42), comme l’auteur de ces lignes avec Marcigny (p. 88), s’en réclament. Il s’agit de proposer quelque chose de plausible, en s’inspirant de la réalité, en introduisant la dose de liberté de son choix.…