Rolling Stone France No. 115

IMAGINE DRAGONS et The Raconteurs, John Fogerty, Santana ou Country Joe McDonald. On a même entendu parler des Rolling Stones et de Crosby, Stills, Nash & Young. L’ancien et le moderne, le classique et le contemporain, du rock, de l’electro, du rap. Les premiers noms avancés pour cette commémoration annoncée comme dantesque et inoubliable laissaient présager le meilleur. Au pic de la communication de l’événement au début du printemps, on dénombrait quelque soixante-quinze artistes invités à ce qui devait être le concert de l’année, voire le festival de la décennie, la célébration du cinquantenaire de Woodstock. Un pari artistique certes, commémorer un hapax musical — car il y a eu un avant et un après — mais aussi financier. Sur le papier pourtant, l’idée était bonne: reste que dans un…

PHILIPPE BARBOT JOURNALISTE, CHANTEUR “Journaleur chantiste”, comme il dit, il a été la plume rock et chanson de Télérama pendant vingt-cinq ans avant de passer de l’autre côté du miroir en enregistrant deux albums (Point barre et Dynamo) et en publiant un livre de souvenirs, récits de rencontres avec la crème des artistes rock ou chanson (Backstage). Son dernier ouvrage, 101 chansons cultes, est un recueil élargi de ses chroniques mensuelles “Radio classique” publiées dans Rolling Stone. Pour ce numéro, il est allé rencontrer Christophe chez lui, accompagné du photographe Claude Gassian qui signe le shoot exclusif du chanteur. YVES BIGOT CHRONIQUEUR L’actuel boss de TV5 Monde est un ancien journaliste à Libération, Europe 1, France Inter, “Les Enfants du rock” et rédac-chef du cultissime “Rapido”, et surtout chroniqueur à Rolling Stone, dont il a…

“Inattendu ? Inespéré ? En tous cas étonnante cette couverture sur Elton John, tout comme l’article qui va avec. Merci!”J.C., Facebook Vannier ! Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant dans votre dernier numéro une interview de Jean-Claude Vannier. Je le croyais terré dans un mutisme profond façon Garbot et qu’il gardait ses souvenirs pour son usage exclusif: cet homme au talent exceptionnel qui a tant fait pour la pop musique en France. Ses anecdotes sont savoureuses. Bravo pour ce coup de maître. Et la photo est réellement magnifique. HUGUES (JOUÉ-LES-TOURS) @RollingstoneFra @juniorrofficial votre soirée avantpremière était une vraie réussite. Merci à Denis Roulleau pour la présentation” ANNIVERSAIRE Led Zeppelin for ever ! Vos hors-séries sont magistraux et je ne suis pas thuriféraire pour deux sous. Je les ai tous, les quarante et un pour être…

DYLAN EN COUVERTURE DE ROLLING STONE, ce n’est pas l’auteur de ces lignes qui s’en plaindra! Le Dylan qui s’affiche est celui de l’époque de Desire et de la Rolling Thunder Revue, conteur d’histoires d’amour pas franchement optimistes et de destins d’outlaws au parcours métaphorique. En ce milieu des années 70, le Robert Zimmerman prophète de “A Hard Rain’s A-Gonna Fall”, qui annonce la fin des temps avec un langage biblique, semble loin. La crise de Cuba qui a fait danser la planète sur le fil du rasoir de l’apocalypse nucléaire est dépassée. Vue des États-Unis, la situation semble à ce moment plus apaisée, et la tempête laisse la place à des considérations plus personnelles. Dans la pop culture des films et séries hollywoodiennes, le récit, lui aussi, évolue. La menace…

“WE BLEW IT”: cette réplique de Wyatt (Peter Fonda) à Billy (Dennis Hopper) autour d’un feu de camp juste avant la scène finale d’Easy Rider interroge depuis cinquante ans tous ceux qui en cherchent le sens profond, comme d’autres s’interrogent sur la nature du vent de “Blowing in the Wind”, de la pluie de “A Hard Rain’s A-Gonna Fall” ou cherchent encore si le Walrus était John ou Paul ? Ce “On a foiré”, qui sonne comme le constat d’échec du “Hippie Dream” que seuls Neil Young, David Crosby et ce qui reste du Dead poursuivent encore aujourd’hui, arrive en réponse à la jubilation défoncée de Billy (au personnage moustachu et bavard inspiré de Crosby, justement) qui se réjouit de franchir la state line et se retrouver enfin riche et libre…

SON TWEET de décembre dernier est encore dans la mémoire de tous les fans: aucune sortie ni de concerts pour l’année 2019. Et pourtant c’est aussi par un tweet que le 25 avril dernier, il annonçait la sortie de son prochain album en partageant le vidéo clip de son premier single. Et quel single! Puis, plus tard dans la journée, le communiqué officiel tombait: “Ce disque est un retour à mes enregistrements solos avec des chansons narrées par des personnages et des arrangements orchestraux cinématographiques radicaux, signalera le Boss avant d’ajouter, Ce disque est un joyaux.” Pas moins. Et le premier extrait, avec sa profusion de cordes et de lap steel, le confirme. Cet album a été inspiré par la pop californienne des années 60 et 70, Burt Bacharach ou…