Rolling Stone France No. 116

PLUS DE 100 d’albums vendus, presque 50_ans de carrière et toujours sur la brèche. Le Boss est infatigable, bien qu’il n’ait plus rien à prouver. Et depuis un bail. Avec Bob Dylan et Neil Young, les deux autres légendes du rock US, Bruce Springsteen continue de sortir régulièrement des albums qui font parler d’eux, embrasant même parfois les réseaux sociaux. Le Zim, en sortant Triplicate il y a deux ans, confirmait sa passion pour la musique de crooners, la grande variété américaine, Frank Sinatra en tête. Le Loner, quant à lui, s’essayait aux morceaux de bravoure dans The Visitor, en compagnie des Promise of the Real, le groupe des frères Nelson et fils du monumental Willie, avant d’annoncer au printemps dernier le retour du Crazy Horse, avec Nils Lofgren à…

ASBURY PARK: Riot, Redemption, Rock’n’Roll: ce titre est tout un programme. Ce nouveau documentaire dirigé par Tom Jones retrace l’histoire de la station balnéaire et revient sur les crises qui se sont succédé dès la fin des années.60 et qui ont conditionné la fin de ses célèbres scènes de jazz et de blues. Le film retracera ensuite l’émergence du New Jersey Sound, en mettant l’accent sur un célèbre lieu, l’Upstage, qui devint une plaque tournante pour les musiciens de tout le parc Asbury. Le film propose en outre des performances inédites ainsi que des interviews de Springsteen, Van Zandt, Southside Johnny Lyon et David Sancious, ainsi que des clips bonus où l’on verra le Boss, Little Steven ou Southside Johnny organiser un all-stars show au théâtre Paramount d’Asbury Park en 2017.…

STAN CUESTA JOURNALISTE Journaliste musical (Rock&Folk, Mojo, Rolling Stone), il est l’auteur de nombreuxlivres sur le rock, notamment Jeff Buckley; Raw Power: une histoire du punk américainet Nirvana, ainsi que Dylan Cover(LeLayeur). Il a également traduit une dizained’ouvrages parmi lesquels New York73/77 de Will Hermes ou Altamont de JoelSelvin (Rivages Rouge). Pour ce numéro, il est allé rencontrer une légende, un mythe, Madame Joan Baez dans les coulisses de l’Olympia. BRYAN DERBALLA PHOTOGRAPHE On ne va pas y aller par quatre chemins, Bruce Springsteen est la personne que le photographe new-yorkais Bryan Derballa souhaitait le plus photographier. Heureusement, le Boss a permis au photographe de réaliser un shoot exceptionnel. Il travaille régulièrement pour le New York Times, Rolling Stone, GQ et beaucoup d’autres magazines de prestige. Pour ce numéro, il signe la photo de…

Monsieur Bigot, je tenais à vous remercier personnellement pour votre magniique article dans le dernier numéro de Rolling Stone. Cette manière de raconter en détail cette tournée où Bob Dylan n’a jamais été meilleur m’a encouragé à me fendre d’un (gros) billet pour le co? ret et me coller le nez devant Netlix pour voir (déjà trois fois) le documentaire de Martin Scorsese. BAPTISTE (ARPAJON) Pierre, Facebook @RollingstoneFra @75belkacem Je croyais que vous alliez en faire des caisses sur le nouveau @springsteen, mais votre chronique sur votre site est très honnête.…

Je reviens sur votre dernier édito ‘’Woodstock or not Woodstock’’ publié dans le Rolling Stone n°.115. Il y a bientôt 50.ans, je faisais partie des très rares Français présents à Woodstock. L’arrivée en stop dans un combi VW ‘’enfumé’’ conduit par une famille de hippies et abandonné à des miles du festival, la garde nationale ayant bloqué les accès aux autoroutes. L’entrée sans montrer le billet triptyque que j’avais pourtant acheté. Les hélicos de l’armée qui distribuaient des red beans à des milliers de jeunes New-Yorkais a? amés et défoncés, la pluie, la boue, tout ça j’ai connu. C’était en août 1969, comme vous l’écrivez, ‘’un changement de société s’opérait’’. La guerre faisait rage au Vietnam et les jeunes de Bethel étaient là pour lui dire NO¢! et avec Country Joe McDonald…

PEUT-ON ÊTRE NOSTALGIQUE DE LIGNES DE CODES? Alors que se profilait la Worldwide Developers Conference d’Apple début juin, nous sommes plusieurs à avoir tremblé pour le destin que réservait Apple à sa plateforme iTunes, 18 ans après son lancement. Cela avait quelque chose d’irrationnel, mais le programme, qui permettait d’avoir accès à la musique, aux films et aux podcasts, faisait partie de notre existence. Sur les réseaux, l’inquiétude était perceptible: allait-on perdre l’ensemble de ses achats? Ne resterait-il bientôt plus aucune trace des heures passées, pour les plus anciens d’entre nous (dont l’auteur de ces lignes), à convertir en fichiers des vieilles cassettes audio et des vinyles craquant sous l’aiguille, à transférer une pile de CD, à ressaisir le nom des morceaux, des albums, des compositeurs, à aller chercher les…