In vinyle veritas
ON SE SOUVIENT ENCORE de tous ceux qui ont bazardé leur collection de 33-tours pour les remplacer par de petites galettes argentées car, paraît-il, ça sonnait mieux. Joli coup d’ailleurs pour ceux qui les ont récupérés pour des queues de cerise. Il faut le reconnaître, d’une part avec ces vinyles, on bénéficie d’une expo gratuite des plus grands artistes des XXe et XXIe siècles (de Warhol à Peellaert et bien d’autres encore) et d’une certaine facilité à lire les notes de pochette et d’autre part, d’un certain retour à la musique, celle qu’on écoute vraiment, vu le cérémonial, peu pratique il est vrai, qu’implique leur utilisation. Les derniers chiffres publiés l’été dernier d’abord par les États-Unis, puis le Royaume-Uni, l’Allemagne et enfin la France, démontrent la grosse érosion des ventes de…