Le rock au temps du coronavirus
“Lorsqu’on vit dans la région de Los Angeles, on s’inquiète toujours du fameux Big One, le grand tremblement de terre qui va frapper la Californie un jour.”M. WARD LE PARALLÈLE EST SAISISSANT. Et Gabriel García Márquez, avec son Amour aux temps du choléra, le prouvait déjà il y a trente-cinq ans : une passion, peu importe les situations, ne s’éteint pas. Les faits sont là, et les faits sont têtus, car le Covid-19 resserre son étau et chaque jour apporte son lot de (mauvaises) nouvelles. Pour une industrie aussi petite que celle de la musique, c’est un drame, bien qu’elle brasse au niveau mondial plus de 50 milliards d’euros. Mais qu’en restera-t-il une fois l’épidémie passée ? Comme l’amour inextinguible des héros du roman du Prix Nobel colombien, le rock sera…