Et le rock?
ON N’EST PAS À LA FÊTE. Outre l’ambiance déprimante d’un hiver bien glauque, où entre confinement plus ou moins volontaire, rappels de vaccins et campagne présidentielle se transformant en concours de bêtises – le seul but avoué étant de diviser davantage la population du pays –, on pensait pouvoir bénéficier d’un peu d’air frais avec les nominations des Victoires de la musique. Raté. Pourtant, la scène française n’a jamais été aussi dynamique, malgré les jauges à géométrie variable et – d’un mal peut naître un bien – l’absence des grosses pointures anglo-saxonnes sur notre territoire à cause de cette épidémie qui n’en finit plus de finir et nous prive de nos songwriters américains, en particulier. Ce qui a favorisé évidemment les artistes nationaux, aussi bien dans les quelques festivals qui…