La fin d’un monde ou la fin du monde
AVEC L’ÉLECTRIQUE, LA PUISSANCE, LES PERFORMANCES, NE SONT PLUS LE SUJET. IL FAUT RÉINVENTER L’ÉMOTION QUI RENDRA À NOUVEAU EXCITANTE LA POSSESSION D’UNE VOITURE DE SPORT. Notre visite chez Lotus rend un peu schizophrène. D’un côté, nous nous réjouissons que la belle endormie anglaise dispose, enfin, de moyens dignes de son blason et de son talent. Une usine ultramoderne, un plan ambitieux, des investissements solides dessinent un avenir sinon radieux, du moins plus sûr. L’Emira, premier modèle de cette nouvelle ère, nous a convaincus. Elle ne révolutionne pas le genre, mais c’est une sportive bien née, à un tarif qui ne prend pas tous les amateurs de sportives pour des émirs du pétrole. Néanmoins, une pointe d’amertume vient ternir le tableau. L’Emira, justement, qui remplace l’Elise, mais aussi les Evora et…