COURRIER
Les dirigeables n’ont rien de « vert » Stéphane Garneret, Istres (Bouches-du-Rhône) Je réagis à l’article consacré au dirigeable Flying Whales (« Un ballon français dans les airs », L’Express du 7 janvier). Divers pays ont lancé des projets similaires, basés sur des argumentations aussi légères que l’hélium censé les soutenir, et tous se sont heurtés à la même réalité. L’hélium n’a rien de « vert »: il coûte très cher à produire et est en général extrait des couches terrestres contenant des hydrocarbures. Il faut stationner ces engins sur les aéroports, les protéger des aléas météorologiques, gérer les contraintes liées à la circulation aérienne, etc. Si nos prédécesseurs ont abandonné les dirigeables, c’est non par manque de compétences, mais bien parce qu’ils avaient constaté leur absence totale de rentabilité. Electricité: des objectifs…