COURRIER
Nicolas Hulot et la présomption d’innocence Jean-Pierre Comeliau, Chamonix (Haute-Savoie) L’affaire Nicolas Hulot est d’une tristesse abyssale parce que, une fois de plus, une icône s’effondre: la vedette d’Ushuaïa n’est plus; le ministre écolo est oublié; l’image, le modèle et le symbole sont détruits… (« Des femmes témoignent contre Nicolas Hulot dans Envoyé Spécial », sur Lexpress.fr). Grâce à #MeToo, la parole des femmes est enfin libérée: c’est un progrès considérable! Mais ce qui est révoltant, c’est qu’un homme puisse être démoli par une seule émission de télévision, sans procès, sans tribunal, sans procureur, sans avocat, sans même la possibilité de se défendre, puisque le procès n’aura jamais lieu (prescription). Je ne doute pas du sérieux de l’équipe d’Envoyé Spécial, mais les médias ne devraient-ils pas simplement informer le public qu’une plainte…