Marie Claire HS

Enfant, je passais mes grandes vacances dans le Loir-et-Cher. Avant de rencontrer mon unique copine, une autre petite Parisienne pareillement mise au vert pour l’été, je ne m’ennuyais jamais. J’avais déjà beaucoup d’ami·es. Des escargots colorés que je logeais dans un aquarium et nourrissais de laitue, pour ensuite les aligner, pourtant repus et peu enclins à faire la course. De grosses grenouilles vertes (mes préférées) qui coassaient joyeusement de concert le midi. Dans le ciel, des hirondelles, des pinsons, des troglodytes mignons, des piverts, des mésanges, des papillons, des libellules. Sur le sol, des gendarmes, des sauterelles, des bousiers, des phasmes, parfois une mante religieuse et des dizaines d’autres insectes dont je ne connaissais pas toujours le nom. J’avais des ennemi·es, aussi : les grosses limaces orange, les araignées noires,…

1 DU SPORTSWEAR COOL Pour les 170 ans du Bon Marché et les cinq ans de sa marque Livy, Lisa Chavy a concocté une collection capsule green (matières responsables et circuits de production courts). Aux couleurs du grand magasin (orange, caramel, biscuit), elle fait la part belle aux matières douces et décline hoodies, cyclistes… dans un esprit seventies. Earth Pleasure. i-vy.com et au Bon Marché. 2 UNE BOUGIE FEELGOOD Les bougies Hozho («harmonie» en amérindien), sont fabriquées en France avec des cires 100% végétales et non polluantes. Celle-ci, à la sauge, au palo santo et au bambou, délicieuse, aide à chasser les mauvaises ondes. Flamme Purificatrice d’Hozho, 119 € les 750 g. hozhoparis.com 3 UN BAUME HOLISTIQUE Beurres de karité et d’avocat chouchoutent les peaux en détresse, huiles essentielles de cardamome et d’encens soignent gerçures ou cicatrices……

Total look de bimbo rose Barbie pour elle, crop top et cheveux fuchsia pour lui, en juin dernier, l’actrice Megan Fox et Machine Gun Kelly affolaient les photographes avec leurs tenues coordonnées lors de la soirée de lancement de La vie en rose, le documentaire consacré au rappeur. Et ce n’est pas la première fois. Depuis qu’ils se sont rencontrés en 2020, les tourtereaux fusionnels sont devenus un véritable phénomène médiatique. Main dans la main, voire langue contre langue, ils n’en finissent pas de mettre en scène leur amour à coups de gestes tendres, de rituels étranges et gentiment sulfureux – Fox déclarait en avril dernier au magazine Glamour qu’ils buvaient le sang l’un de l’autre – et, surtout, de looks excentriques, pensés en miroir par leurs stylistes respectifs. Flamboyants,…

La liste des femmes en vue s’affichant le cheveu grisonnant s’allonge petit à petit. Et les plus de 60 ans ne sont plus les seules concernées. Ainsi, l’actrice Audrey Tautou, 46 sans, a fait sensation avec sa chevelure poivre et sel en juin dernier sur le podium du défilé AMI à Paris. Il suffit d’ouvrir l’œil dans la rue pour se rendre compte qu’elles sont de plus en plus nombreuses, anonymes et encore jeunes, à délaisser elles aussi la coloration. Ce qui ne choque plus personne. UNE LIBERTÉ QUI S’APPLIQUE À TOUTES Pourtant, il arrive qu’à force de revendiquer haut et fort l’acceptation de soi, du temps qui passe, du corps non conforme aux canons esthétiques plébiscités depuis des décennies, certaines femmes en viennent à porter un regard culpabilisant sur celles qui…

Le mythe de la french girl, belle sans effort, prendra-t-il fin un jour ? À voir la fascination de la presse étrangère pour Philippine Leroy-Beaulieu, 59 ans, alias Sylvie Grateau dans Emily in Paris, devenue l’icône de la beauté mature, naturelle et sexy made in France – son apparition chevelure libre et robe totalement transparente au défilé AMI en janvier avait déchaîné la ferveur des réseaux sociaux –, on se dit qu’il n’a rien perdu de son aura. En France, les femmes mûres sont de plus en plus sollicitées dans les campagnes mode et beauté. Sur TikTok, le hashtag #messyfrenchgirl fait florès (157 millions de vues) à coups de longueurs emmêlées, de moues boudeuses et de rouges à lèvres mal appliqués avec le doigt. En mars dernier, les défilés parisiens…

Dans son dernier livre, Cher connard, Virginie Despentes fait l’apologie des groupes de Narcotiques Anonymes, ces espaces bienveillants de partage. Et de fait, se retrouver pour parler d’une addiction, mais aussi dans d’autres contextes, comme les cercles de femmes, de traumatismes ou d’abus, voire juste de ce qui nous contrarie en ce moment, serait hautement thérapeutique. «Un groupe de parole est un endroit où on peut partager sa vérité et son histoire pendant cinq minutes sans être coupé·e, ni recevoir de conseils. Si on y réfléchit bien, il y a peu d’espaces dans la vie qui autorisent cela », souligne Camille Sfez, auteure (1) et psychologue clinicienne, qui propose un programme en ligne autour de la vulnérabilité.Bizarrement, être authentique face à une armée d’inconnu·es (entre huit et seize personnes environ,…