Macron, sa stratégie anti-Pécresse
Officiellement, il n’en a cure. Le choix de Valérie Pécresse par les adhérents des Républicains (LR), samedi 4 décembre, comme candidate de la droite à la présidentielle aurait été reçu par Emmanuel Macron avec une certaine indifférence, à en croire ses proches. « On n’a pas accueilli la désignation de Pécresse en appelant les pompes funèbres », jure l’un d’eux. « Notre plus gros problème, c’était son concurrent Xavier Bertrand, plus présidentiable et en tête dans les sondages », ajoute un autre. « Elle va se “ségoléniser” », veut croire un troisième, en référence à la candidate socialiste à la présidentielle de 2007 et à sa campagne baroque. Voire. Alors que cette élection présidentielle, pour la Macronie, était jusqu’ici plutôt perçue comme un long fleuve tranquille, les sondages de la…