Big bang
Il l’a confié à l’un de ses proches, après le verdict du second tour : « Au fond, ces résultats me rendent plus libre. » En pleine réflexion sur l’identité de son prochain Premier ministre, la composition de son futur gouvernement et les premiers actes politiques de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron estime avoir, au lendemain du scrutin, les coudées franches. Et, de ce fait, n’entend pas se presser. Parce que l’écart avec Marine Le Pen, 58,5 % contre 41,5 %, s’est révélé assez large, même si le niveau de la confrontation entre un candidat républicain et l’extrême droite tend à se rapprocher de celui d’une finale autrefois classique entre droite et gauche – bien loin des écarts Chirac-Le Pen de 2002 et surtout Macron-Le Pen de 2017. Parce que l’aile…