Marie Claire - France

Anahid Djalali est une jeune Française d’origine iranienne. En 2022, elle décide de voyager de Téhéran à Ispahan dans ce « pays où l’on ne se sent jamais seul », la prévient son père, pour retrouver une part de son identité arrachée par l’exil. Elle a hâte de « bien manger, fêter le nouvel an iranien, entendre du persan partout dans les rues… » Mais le carnet de voyage intime va être percuté par l’histoire. Depuis le 22 septembre 2022 et la mort de Mahsa Amini après son arrestation par la police des moeurs, le peuple iranien se lève avec un courage fou contre le régime des mollahs et crie, en kurde ou en farsi, au péril de sa vie: « Femme, vie, liberté! » « La première fois que…

Fred Lahache PHOTOGRAPHE Il a shooté la céramiste Landy Rakoto et la Masterclass consacrée à la tatin d’échalotes. D’OÙ VENEZ-VOUS? Parisien depuis vingt ans. Tourangeau pour toujours. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER? Parce qu’il ne me paraît pas en être un, et tant que je pourrai en vivre, c’est une chance merveilleuse. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LE SHOOTING AVEC LANDY RAKOTO? J’ai beaucoup aimé découvrir son parcours personnel et artistique lors de la promenade, et shooter en atelier est toujours un moment privilégié. Et puis j’aime aussi vraiment la terrine, et le magnifique déjeuner auquel nous avons eu droit avec Elvira Masson était divin. VOTRE FEMME PRÉFÉRÉE? Celle qui a pris cette photo de moi enfant et qui sera contente de la retrouver dans son magazine. Emmanuelle Dasque REPORTER Elle a…

À L’ÂGE DE 10 ANS, ELLE TENAIT DES PETITS BLOGS pour y afficher des images, imaginer des « moodboards », laissant s’épanouir librement sur la Toile ses tableaux d’inspirations. Un Canon entre les mains deux ans plus tard, puis les appareils argentiques de son père qu’elle s’empressait de récupérer, et enfin les après-midi à accompagner sa mère dans un club de photo amateur ont achevé de forger sa vocation: « J’ai toujours voulu être photographe, raconte aujourd’hui Emma Burlet, 29 ans. J’aimais collectionner des mémoires, des souvenirs, des moments. » Très jeune, elle multiplie les portraits, fait une licence de photographie une fois son bac littéraire en poche, tout en multipliant les petits boulots alimentaires. Objectif indépendance, vite. Ce n’est qu’en 2017 qu’elle devient photographe à plein temps, travaillant pour…

1 UN GÉANT VINTAGE Pour fêter ses 80 ans, le fabricant suédois IKEA réédite certaines de ses créations iconiques, tabourets, tables basses, portemanteaux, textiles, en leur donnant un joli coup de pinceau aux couleurs des années 80. Collection Nytillverkad, disponible à partir de juillet. ikea.com 2 DES LIGNES SOLAIRES Le designer marseillais Axel Chay signe une nouvelle collaboration avec Made in Design: une variation sur son assise d’extérieur ParaD et sa lampe culte Modulation. Joyeux et pop, toujours! À partir de 785 € la lampe. madeindesign.com 3 DES TONGS COOL CET ÉTÉ, BA&SH LANCE “LA ISLA”, UNE CAPSULE INSPIRÉE DU BRÉSIL. EN BONUS, CES “FLIPFLOPS” IMAGINÉES AVEC HAVAIANAS POUR DES SESSIONS PLAGE STYLÉES. 45 €. ba-sh.com 4 UNE ODE AU VIVANT Épatant travail accompli par la journaliste Alice d’Orgeval, magnifié…

« Les valises trônent au milieu du salon depuis plusieurs jours, comme un projet en cours, un rappel nous prémunissant d’un éventuel oubli. En passant, on y dépose ce qu’on juge être nos indispensables. Il faut parfois trancher, faire face à d’impossibles dilemmes, choisir une paire de tongs plutôt qu’une veste, renoncer à quelques “au cas où” et faire cohabiter toutes nos identités estivales. On hésite. On en rajoute alors même qu’on ne parvient pas à la fermer. Certains y tassent les vêtements en vrac, tandis que d’autres plient leurs affaires par catégorie. Les livres en attente de lecture flirtent avec les crèmes solaires et les envies d’aventures. Les mères de famille sacrifient de l’espace pour y glisser une peluche, tandis que les sportifs se demandent comment faire entrer plusieurs…

EXIT L’ASSIETTE CARRÉE BLANCHE MINIMALISTE? Chez Shabour(1) à Paris, l’un des restaurants à l’art de vivre prescripteur, le chef Assaf Granit a choisi de servir ses créations originales infusées d’Orient dans de la vaisselle chinée et dépareillée, avec des motifs ornementaux et fleuris que n’auraient pas reniés nos grands-parents. Car l’air du temps signe précisément le retour du service que nos aïeux recevaient en cadeau de mariage. Le retour, certes, mais avec le décalage nécessaire à la résurrection de tout ce qu’on pioche dans le passé. Fini, donc, d’utiliser le service complet en mettant les petits plats assortis dans les grands. À l’image de la mode, qui a canonisé le « mix and match » et qui n’aime rien tant que dépareiller, on dresse en mélangeant habilement et avec plaisir…