LE MONDE D’APRÈS
Étrange Salon que celui de Munich. Après quasiment deux ans d’absence des grands rendez-vous internationaux, nous nous réjouissions de retrouver le ban et l’arrière-ban des constructeurs. Organisé pour la première fois sur les terres de BMW et d’Audi, nous pensions y assister à une éclosion de nouveautés excitantes. Mauvaise pioche. Le monde d’après ne ressemble décidément pas au monde d’avant. Le Salon bavarois, qui succède au rendez-vous de Francfort, prenait d’abord soin de se présenter comme une rencontre des mobilités. Autant dire que les trottinettes, vélo électriques, marchands de bornes de recharge et autres applications de car sharing s’y affichaient en majesté. Les voitures? Oui, un peu, mais presque à la marge. D’abord, beaucoup de constructeurs n’avaient pas fait le déplacement, à commencer par les japonais et l’intégralité du groupe Stellantis,…