L'auto-Journal No. 1099

UN PETIT GOÛT DE BOUCHON Une récente enquête, réalisée par l’Inrix et le Cebr (Centre for Economics and Business Research), vient de décerner à Paris le titre de deuxième ville la plus embouteillée du monde. Avouons, c’est un peu décevant, cette deuxième marche du podium. Mais prenons la nouvelle avec optimisme : voilà qui laisse une marge de progression pour que, bientôt, la capitale française devienne championne du monde. Comment, le titre n’est guère enviable? Vous n’y êtes pas du tout! C’est une victoire, au contraire, et je ne suis même pas ironique. Tout est affaire de point de vue et de stratégie politique. L’objectif poursuivi depuis des années par la municipalité parisienne – sans crainte d’être démenti par les responsables de la chose – est de dissuader les automobilistes de…

Lorsque l’ère était thermique, vous réalisiez des classements de consommation essence ou gasoil par catégorie de véhicule. Aujourd’hui, on classe les électriques par autonomie. Néanmoins, vous effectuez des mesures de consommation. Quand on voit Tesla sous les 18 kWh/100 km, alors que presque tout le monde dépasse les 20, cet angle pourrait à nouveau être intéressant… Frédéric Bour Toutes les électriques ne se valent pas en matière de consommation. Cependant, nous considérons que, du fait du coût modéré des recharges électriques, le facteur essentiel pour l’automobiliste est l’autonomie réelle, pas la consommation, même si les deux sont liés. Cela changera si le prix de l’électricité grimpe. Je vous félicite pour votre travail et votre objectivité sur l’essai longue durée de la Porsche Taycan. Étant propriétaire de ce fabuleux véhicule, j’ai vécu les mêmes…

On aime, on aime… c’est vite dit. Car si, parquées dans la cour du ministère de l’Intérieur, place Beauvau à Paris, les deux premières Alpine – 26 seront livrées au total – de la Gendarmerie française semblent totalement inoffensives, elles vous apparaîtront moins sympathiques lorsque vous les aurez dans le rétroviseur, gyrophare scintillant pour vous intimer l’ordre de vous garer sur le bas-côté. La suite, on la connaît tous! Reste que pendant qu’un agent vous verbalisera, vous pourrez toujours lui poser quelques questions sur son bolide, histoire de détendre l’atmosphère. Pourquoi pas une 300 ch? 225 ch, n’est-ce pas un peu “petit joueur”? Et la V. max., elle est de combien, monsieur le gendarme ? Y aurait-il possibilité de faire un tour ?…

La marque DS ayant aspiré l’historique des modèles DS et SM, il est de bon ton d’évoquer plutôt les CX, XM et C5 lorsqu’on veut parler des grandes routières Citroën. Avec son appellation C5 X, la nouvelle grande berline française légitime son pedigree. Sa filiation esthétique avec la XM, notamment en ce qui concerne son vitrage périphérique, est évidente. Voici trente-deux ans, la XM de 4,71 m de longueur magnifiait sa suspension hydraulique avec des puces électroniques, imposait la traction à sa cousine Peugeot 607 conçue sur la même plate-forme, et devenait l’une des meilleures routières turbo diesel! Aujourd’hui, la C5 X de 4,80 m met en avant sa suspension pilotée sur les versions hybrides rechargeables, bannit le diesel au profit de deux motorisations essence de 130 et 180 ch –…

La C5 X PureTech 130 Feel est vendue 32900 €, soit le prix d’appel de la gamme. Elle est donc moins chère qu’une Peugeot 308 GT dotée de la même motorisation. Mais elle n’a ni les sièges Advanced Comfort, ni l’aide au stationnement avant, ni la caméra de recul, ni le système de navigation connectée, ni la reconnaissance vocale… Bref, il faut l’oublier. Elle n’est pas digne du retour de la marque dans l’univers de la routière, où Citroën reste historiquement légitime. Envisager au minimum la Feel Pack semble bien plus sensé, pour un supplément de 2500 €. À noter que l’écran tactile infodivertissement de 12 pouces (au lieu de 10) est disponible à partir du niveau Shine. Le décor chromé de custode n’est disponible de série qu’en Shine Pack.…

Le 100% électrique à batterie mène à une impasse.Florent Menegaux Chez Michelin, parmi les valeurs maison, il y a l’habitude de viser loin et d’investir, plutôt que de courir après la rentabilité à court terme. Pour ce qui est de l’environnement, l’objectif officiellement annoncé est donc de réduire les émissions de CO2 de l’entreprise de moitié d’ici à 2030, et de passer à zéro émission net en 2050. Pur affichage marketing ou véritable projet vertueux, au risque de dégrader la rentabilité de l’entreprise ? “Sur l’environnement, il faut être à la fois ambitieux et réaliste, assure Florent Menegaux. Ce que je crains, c’est la surenchère. C’est normal que l’on ait des doutes sur la capacité réelle de l’industrie à réaliser des progrès dans ce domaine. Mais nous savons que demain, les…