LES PUCES ONT BON DOS
Ce n’est pas pour me défiler, mais je ne voudrais pas être responsable stratégie, ou directeur commercial d’un grand groupe automobile en ce début d’année. La publication des résultats annuels du marché français laisse en effet bien perplexe. Pas tant sur les chiffres eux-mêmes. Ils sont mauvais, avec un niveau de ventes global pour 2021 quasi équivalent à celui de 2020, qui avait vu un arrêt total de l’activité pendant de longs mois. Mais sur leur analyse et leur interprétation. Tentons de résumer. Avec 1 659 004 voitures immatriculées en 2021, le marché français atteint un niveau équivalent à celui de… 1975, soit en baisse de 25% par rapport à 2019, dernière année “normale” d’avant pandémie. Rapidement, on fera peser sur la pénurie de semi-conducteurs la responsabilité de cette passe…