ÉDITO
PARTIE DE CAMPAGNE Même si elle est au cœur des préoccupations, des envies – et des dépenses – de bien des Français, l’automobile s’invite rarement dans le débat politique. Ce qui est un tort, comme l’ont démontré les Gilets jaunes à leur manière. Mais cette année d’élection pourrait bien faire exception. D’abord parce que l’explosion des cours pétroliers conduit à des prix ahurissants à la pompe. On n’en est pas encore tout à fait à appeler son banquier avant de faire le plein, mais cela peut venir. Les dirigeants français ne sont pas responsables des cours du brut ? Incontestablement. Mais nous savons tous que la majeure partie du prix du litre est constituée de taxes. Et les taxes, ça, c’est leur affaire. Assez facilement, on imagine qu’en baisser le niveau…