Soutenons les IRANIENNES !
Elles s’appellent Armita Abbasi, Somayyeh Massoumi, Fatemeh Harbi, Elham Modarresi, Niloufar Shakeri… Elles ont été interpellées dans les semaines qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022 à Téhéran, et incarcérées à la prison de Karaj, en Iran. Le 2 janvier, certaines entamaient une grève de la faim. Pour protester contre les conditions inhumaines de leur détention, une détention arbitraire, prolongée sans motifs et sans possibilité d’exercer un recours ni de recevoir des soins médicaux. Mais aussi pour dénoncer les tortures subies : harcèlement, violences, viols. Une grève relayée sur les réseaux sociaux (notamment sous le hashtag #FemmeVieLiberté), puis brutalement interrompue face à la pression et aux menaces exercées par les responsables de la prison sur elles et leurs familles. On n’ose imaginer les « pressions »…