ÉDITO
PROTECTIONNISME VERT Qu’aurait pensé le regretté Jacques Calvet, à la tête du groupe PSA (aujourd’hui Stellantis), du plan Industrie verte présenté le 16 mai dernier ? Inutile ? Trop timide ? Subtil ? Longtemps opposé au traité de libre-échange avec le Japon (1991), monsieur “wouature” ne ratait jamais une occasion de défendre l’industrie automobile française face aux risques liés à l’ouverture du marché, s’exposant ainsi régulièrement à la caricature des Guignols de l’info. Le protectionnisme “à la Calvet” est bel et bien derrière nous. Plus aucun économiste ne défend cette position qui isolerait la France des autres marchés et qui nous obligerait à prendre des décisions radicales, nous mettant en porte-à-faux avec la Commission européenne et avec l’Organisation mondiale du commerce. Si une taxe à l’importation des voitures chinoises n’est pas…