le point de vue de vogue
C’était la gaieté des grands soirs, ces Vogue Fashion Nights. Alber m’attendait sur le seuil de la boutique Lanvin qu’il avait décorée lui-même, comme toujours, dans une scénographie onirique. Tout était toujours très spécial avec lui. Ses conversations, son point de vue sur la mode, sa compréhension des femmes, sa merveilleuse empathie pour elles. Toutes les femmes, les jeunes, les plus âgées, toutes les morphologies. Il avait poussé cette philosophie au bout dans son nouveau projet AZ Factory, qui augurait d’un très grand succès. Je me souviens de ses défilés qui déclenchaient une émotion unique, ils commençaient toujours dans le noir et dans une chaleur étrange et puis la musique qui emportait et ses couleurs qui apparaissaient, si lumineuses. C’étaient de grands moments de mode. Et puis, quand il sortait…